Valérie Pécresse, finaliste pour l'investiture chez Les Républicains, sur France 2 le 30 novembre 2021. Désignée samedi candidate de LR...

Valérie Pécresse, finaliste pour l'investiture chez Les Républicains, sur France 2 le 30 novembre 2021. Désignée samedi candidate de LR à la présidentielle, Valérie Pécresse, chiraquienne, est une battante qui a méthodiquement gravi les échelons à droite sur une ligne ferme et libérale, en déjouant l'image lisse qui lui a longtemps été accolée. Une main de fer dans un gant de velours. « Il y a un malentendu avec moi, c'est ma blondeur. Je suis une femme forte », assurait jeudi, à l'issue du premier tour de la primaire, celle qui a battu Eric Ciotti au second tour. Et « je ne lâche rien, je suis une femme qui gagne et qui fait », répète la présidente de la région « Île-de-France, en martelant son message d' « ordre » et de « détermination ». Déjouant d'avance les critiques en radicalité, cette « dame de faire» autoproclamée l’assure : « je suis au barycentre » de la droite dont «j'ai la capacité à rassembler toutes les sensibilités » - y compris les électeurs partis chez Emmanuel Macron. « Je sais ce qu'est une campagne et recevoir des coups, mais je sais aussi en donner » assure celle qui accuse le président d'avoir « cramé la caisse». Elle a promis à Marine Le Pen, qui ironisait sur le « quatre quarts » LR après le premier tour de la primaire : « elle aime le quatre-quarts, elle va en bouffer beaucoup ». Quatre-quarts allusion au fait que 4 candidats ont obtenu près de 25 % chacun au premier tour de la primaire. Éric Ciotti (25,59%), Valérie Pécresse (25%), Michel Barnier (23,93%), Xavier Bertrand (22,36%) sauf Philippe Juvin loin derrière avec 3,13%. λ

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