Abdelmadjid Tebboune.

Confronté une crise économique et sociale sans précédent, l’Algérie se dirige vers des programmes d’austérité plus douloureux notamment...

Confronté une crise économique et sociale sans précédent, l’Algérie se dirige vers des programmes d’austérité plus douloureux notamment la suppression de l’aide à 1/3 de la population considérée comme aisée. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a en effet affirmé, vendredi 26 novembre, que la révision de l’aide sociale passera par un débat national élargi, assurant que la levée des subventions sociales concernera seulement un tiers des citoyens parmi ceux ayant des « revenus très élevés ».« La révision de l'aide sociale doit passer par un débat national », a déclaré Tebboune lors de sa rencontre périodique avec des médias nationaux diffusée sur plusieurs chaînes télévisées et radiophoniques nationales.

Et d’ajouter : « les mécanismes de cette révision ne sont pas encore arrêtés, ni encore ses modalités, ses objectifs et les concernés ». Cette mesure qui est passée le 17 novembre au parlement comme une lettre à la poste ne fait pas l’unanimité surtout chez la classe moyenne, laquelle est difficile à distinguer des autres classes du fait du manque d’un registre numérisé et fiable qui inventorie les catégories sociales et professionnelles en Algérie. « Dans le contexte difficile que traverse aujourd’hui le pays, que ce soit au plan politique, économique, financier et social, je pense que ce n’est pas le moment d’aller vers ce genre de décision tant que nous n’avons pas assaini au préalable la situation dans le pays. » a déclaré Dr Lyes Merabet, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) à un média algérien.

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