En pleine crise économique et politique, la plus grave de son histoire, le pays du cèdre annonce...

En pleine crise économique et politique, la plus grave de son histoire, le pays du cèdre annonce vendredi la formation d’un nouveau gouvernement, après plus d’un an de tractations politiques. Mais avec près de 80 % de la population vivant sous le seuil de pauvreté, les défis sont énormes.

La mise en place d’un nouveau gouvernement était une condition préalable à l’obtention de l’aide internationale dont le Liban a cruellement besoin, la crise ayant fait plonger des millions de Libanais dans la pauvreté. Mais reste à savoir si cette équipe dirigée par Najib Mikati (ancien premier ministre) en mesure de mener à bien les réformes demandées et de sauver le pays de la faillite.

Une nouvelle équipe de 24 ministres, répartis à parts égales entre chrétiens et musulmans et ne comptant qu’une seule femme. Ses membres ont été nommés par les partis au pouvoir et comporte plusieurs nouveaux visages. Parmi eux figurent des technocrates et des personnalités apolitiques, dont certains jouissent d’une bonne réputation, comme Firas Abiad, directeur de l’hôpital gouvernemental Rafic Hariri, fer de lance de la lutte contre le coronavirus, ou encore Nasser Yassine, professeur et directeur de l’Observatoire des crises à l’Université américaine de Beyrouth.

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