Le chef de l’état-major algérien en a pris pour son grade.

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Le  long séjour du patron de l’armée algérienne Saïd Chengriha en Arabie Saoudite où il a débarqué le 3 février a tourné au pathétique. La raison ? La longue et  douloureuse attente qu’il s’est auto infligée pour avoir droit à une audience du prince héritier Mohamed Ben Salmane. Une audience qui n’est finalement pas venue au bout de 10 jours d'attente ! Résultat : du haut de ses 78 ans, le Chengriha en a été réduit à faire plusieurs fois le tour  du salon mondial de la défense qui s’est tenu à Riyad du 4 au 8 février. Ça aurait été plus utile pour lui de faire le tour de la Kaaba au lieu de vagabonder dans la foire de l’armement en quête de marchands d’armes qui voudraient bien suppléer la défaillance de l’ami russe ( embourbé dans sa guerre en Ukraine) fournisseur exclusif de son matériel militaire en mal de munitions, de pièces  de rechange  et par conséquent  dysfonctionnel.
Il aurait été plus profitable pour lui de  faire le tour de la Kaaba pour implorer le pardon divin pour ses innombrables forfaits contre l’Algérie et son voisin au lieu de s’entêter à quémander une audience hypothétique qui n’a pas été initialement  programmée. Il paraît que le général algérien aurait, par dépit, refusé d’accomplir le rituel de la Omra à la Mecque  qui lui a été gracieusement offert par ses hôtes saoudiens. Un geste de mauvaise foi et de manque de foi tout court qui a choqué ses interlocuteurs. C’est la première fois sans  doute qu’un dirigeant issu d’un pays musulman en visite en terre sainte décline cette offre qui ne se refuse pas proposée par tradition par les responsables saoudiens à leurs invités de confession islamique. Si le Chef d'état-major de l'armée algérienne tenait absolument à rencontrer MBS c'est pour lui remettre un cahier de doléances où le Maroc et les Emirats-arabes Unis figurent en bonne place, tenus par le régime  algerien, qui fait  de plus en plus de citadelle assiégée par l'incurie de ses seuls  dirigeants, de  responsables de la déstabilisation de l'Algérie au Sahel. Celui dont la fierté de militaire a dû en prendre une sacrée salve, qui a débarqué à Riyad  en représentant du président Abdelmadjid Tebboune, n’a rien  récolté de son déplacement saoudien. Hormis la confirmation éclatante que l’Algérie et sa junte militaire au pouvoir ne sont pas en odeur de sainteté en terre sainte.

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