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Avaler la pilule doit être difficile pour le scientifique marseillais Didier Raoult : la publication, vendredi 22 mai...

Avaler la pilule doit être difficile pour le scientifique marseillais Didier Raoult : la publication, vendredi 22 mai, dans la revue The Lancet, d’une étude rétrospective a révélé une plus forte mortalité chez les patients hospitalisés pour cause de Covid-19 et ayant  reçu comme traitement de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine, en combinaison ou non avec des macrolides (antibiotiques comme l’azithromycine). Cette étude a aussi révélé chez ces malades des arythmies cardiaques. Les conséquences de cette révélation  sont tombées en cascade : Le décret autorisant à titre dérogatoire  l’utilisation en France  de l’hydroxychloroquine pour soigner les malades du Covid-19 a été abrogé  par un nouveau décret publié mercredi 27 mai. L'OMS a annoncé à son tour, lundi 25 mai,  avoir suspendu « temporairement» par mesure de précaution les essais cliniques avec l'hydroxychloroquine qu'elle mène avec ses partenaires dans de nombreux pays.

Le protocole thérapeutique du Pr Raoult ne s’avère probant que s’il est administré précocement au début de l’apparition des symptômes de la maladie

et non après la dégradation de l’état de santé du malade.

Malgré  la décision de l’OMS, le Maroc a décidé de maintenir le protocole thérapeutique à base de chloroquine et  azithromycine qu’il a adopté avec succès dès  le début de la pandémie au Maroc à la mi-mars. À en juger par la faiblesse du taux de mortalité (202 morts en l’espace de plus de 3 mois pour plus de 7.000 cas ) et la hausse significative du nombre des guéris,  la chloroquine a montré son efficacité. À Marseille aussi, où le très controversé mais compétent Professeur Raoult qui dirige l’institut Méditerranée Infection, la chloroquine a fait ses preuves puisque le taux de mortalité due au Covid-19 était beaucoup plus bas à Marseille qu’en Île de France et dans  le Grand est où le coronavirus a fait des ravages. L’étude de la revue Lancet est certainement à prendre avec des pincettes, vu que l'échantillon étudié n’a visiblement concerné que les cas graves pour lesquels l'hydroxychloroquine n’aura pas été d’une grande utilité.

En fait, le protocole thérapeutique du Pr Raoult ne s’avère probant que s’il est administré précocement au début de l’apparition des symptômes de la maladie et non après la dégradation de l’état de santé du malade. La chloroquine dont les résultats sont également concluants dans de nombreux pays africains pour soigner les covidés, est finalement moins un traitement miracle qu’un remède efficace à titre préventif en quelque sorte. Toute  la différence réside dans le mode d’emploi et à qui administrer le traitement (en prenant en compte la nature de la maladie chronique) et à quel moment. Dans ces conditions, le mauvais procès fait à cet infectiologue atypique dans son propre pays reste pour le moins incompréhensible. Serait-il devenu, parce qu’il a sauvé bien des vies marseillaises, la mauvaise conscience du corps médical parisien ? Une réussite dure à avaler...

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