Farid Bennis, PDG de Laprophan.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Suspendisse varius enim in eros elementum tristique. Duis cursus, mi quis viverra ornare, eros dolor interdum nulla, ut commodo diam libero vitae erat. Aenean faucibus nibh et justo cursus id rutrum lorem imperdiet. Nunc ut sem vitae risus tristique posuere.

Le cérémonial royal en guise de bienvenue organisé en l’honneur du nouveau président de Laprophan ressemble...

Le cérémonial royal en guise de bienvenue organisé en l’honneur du  nouveau président de Laprophan ressemble à une opération peau de banane organisée en interne. Révélations.  

Le tout fraîchement adoubé président de Laprophan a beaucoup d’ennemis alors qu’il n’a pas encore « réchauffé» sa place comme on dit dans notre beau dialecte local. Plus grave encore, ces derniers sont  tapis dans l’ombre à l’intérieur du groupe pharmaceutique, sans doute dans son entourage même. Farid Bennis l’a  appris largement à ses dépens en découvrant la fameuse vidéo, devenue virale, postée par le Canard, immortalisant un accueil très royal -où il ne manquait que  le baisemain et le cérémonial d’allégeance-qui lui a été réservé par les collaborateurs de l’entreprise. Non, Farid Bennis, contrairement à ce que pensaient initialement le palmipède et probablement bien des gens qui ont visionné l’enregistrement, n’est  pas l’homme qui se prenait pour le Roi. Il s’est dit piégé avec les accents de la sincérité (déclaration au site le360.ma) par des personnes malveillantes, appartenant à Laprophan, qui auraient filmé et fait fuiter le cérémonial délirant de son accueil dont il a découvert les détails  au moment de son arrivée.

Objectif inavoué de cette opération peau de banane : lui porter préjudice et le faire tomber en discrédit  en le dépeignant sous les traits d’un mégalomane vaniteux  très porté sur les honneurs de la cour. Cette action déloyale aurait fait certainement  long feu, certainement un grand pschitt, si la cible, qui affirme avoir flairé d’emblée le guet-apens, avait refusé sur le moment d’avaler la pilule au lieu de  se laisser porter par la vague de l’accueil sincèrement  enthousiaste des collaborateurs du groupe qu’il n’a pas vu, pour certains d’entre eux, depuis 2011. A cette époque, coïncidant  avec la mort du père-fondateur,  le dirigeant qu’il était, impliqué dans l’opérationnel,  a préféré, suite à un différend avec les héritiers, se retirer de la gestion de l’entreprise familiale, laissant les manettes à son frère Ali Bennis (décédé en  octobre 2019)  pour se lancer dans d’autres business.

Audit

La fameuse vidéo consacre en quelque sorte le retour de l’enfant prodigue à la maison, où ce pharmacien de formation a laissé, selon certains cadres, le souvenir d’un  dirigeant expert et compétent. « Ce sont ces neveux (les enfants de Ali Bennis) qui lui ont lancé récemment un appel au secours pour sauver une boîte à  la dérive », confie sous le sceau de l’anonymat un délégué médical. «Ce que Farid Bennis, nommé en juin dernier par le conseil d’administration, a accepté sans hésiter en devenant président de Laprophan», ajoute-t-il. Mais qui en veut au nouveau patron et pour quelle raison au point de lui tendre un piège aussi diabolique ? Les auteurs de cette machination sont, selon Farid Bennis lui-même, des cadres qui ont été déstabilisés par la mission d’audit qu’il a lancée dans la foulée de son adoubement pour connaître la situation exacte de l’entreprise. Visiblement, ce droit d’inventaire brutal n’a pas été du goût de tout le monde. Bien au contraire…  

Au sein de Laprophan où règne un climat quelque peu tendu depuis le changement du top management,  on parle déjà de cadavres dans le placard et d’une série de malversations commises sous l’époque du patron défunt qui n’était pas, d’après certaines indiscrétions, le bon PDG qu’il fallait, très occupé qu’il fut à courir derrière les titres diplomatiques  honorifiques. En plus de la fonction de consul honoraire de Monaco à Sainte-Lucie, il faisait office de conseiller auprès de la délégation permanente des Îles Salomon à l’Unesco…

Que des paradis fiscaux pour grosses fortunes patriotiques ! Ali Bennis, le bon héritier par qui le redressement de la boîte, fondée en 1949,  pourrait arriver,  sait désormais à quoi s’en tenir. Évoluant en terrain miné et hostile, conscient de la difficulté de sa tâche, il est désormais averti. L’opération mains propres qu’il s’apprête à lancer risque de faire bien des malheureux capables du pire. Vengeance : Mode d’emploi. Le lobby pharmaceutique ne se distinguant pas par des pratiques saines, ses ennemis ont, avec l’élaboration d’une séquence délirante en guise d’avertissement,  annoncé la couleur de leurs compétences. Celles d’une bande organisée capable de toutes les dissolutions…

Les plus lus