Personne n’estinvulnérable face au coronavirus. La maladie frappe toutes les tranches d’âge,que les sujets soient bien portant ou pas. Cette réalité nouvelle commence às’imposer à tous depuis que ce fléau effroyable, que les infectiologuesprésentaient au début comme une grippe saisonnière qui  ne s’en prenait qu’aux personnes âgées  affaiblies déjà  par d’autres pathologies, commence à emporterdes gens dans la fleur de l’âge et en bonne santé. Le Maroc a enregistré cesderniers jours des cas de patients décédés du coronavirus ayant la cinquantaine( un industriel de confession juive de Casablanca) et même la trentaine (unavocat de Marrakech) qui ne pâtissent pas en plus de maladies chroniques. Lemême phénomène est observé dans d’autres pays frappés de plein fouet par lapandémie, à l’image de la France par exemple, consternée par le décès récentd’une adolescente de 16 ans que sa famille, éplorée et stupéfaite , présentaitcomme une sportive pleine d’énergie.  Ilest vrai que la mortalité chez les jeunes reste faible comparativement au tauxde létalité toujours élevé observé chez les seniors (autour de 78%  chez les 75 ans et plus selon  les derniers chiffres de Santé PubliqueFrance).  Mais ce tournant pris parl’épidémie inquiète de plus en plus.

Souvent comparé à la grippesaisonnière, le Covid-19 qui poursuit sa conquête désastreuse de la planète apparaîtplus sévère à mesure que les experts cernent mieux ses particularités. Pluscontagieux, proportionnellement plus mortel, il ne subirait pas de mutationsignificative  selon des scientifiques qui étudient de près le nouveau codegénétique de l’agent pathogène, a révélé le « WashingtonPost ». Ce qui est certain c’est que le coronavirus ne fait pasdans le tri ou le copinage , frappant tout le monde, les faibles comme lespuissants, les riches comme les pauvres contrairement aux catastrophesnaturelles comme les tremblements de terre qui emportent  généralement la masse des anonymes.    

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