Des guignols en vrai.

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Abdelilah Benkirane est décidé plus que jamais à faire de l’agitation politicienne en tentant de s’arroger le leadership de l’opposition. L’accord que le gouvernement Akhannouch a signé avec les syndicats à la veille du 1er mai 2022 n’a pas trouvé grâce à ses yeux en critiquant notamment la valorisation salariale accordée aux fonctionnaires, sa nouvelle cible. « Si j’étais chef du gouvernement, je ne leur aurais accordé le moindre riyal dans les conditions actuelles que traverse notre pays», a-t-il affirmé en substance lors d’un meeting organisé le 8 mai, à Tafilalet, mû certainement par la jalousie puisque sous son mandat de Premier ministre il n’a pas réussi à signer d’accord similaire avec les syndicats.    

Depuis sa réélection à la tête du PJD, qui a subi une historique déroute aux élections législatives de septembre 2022, le faux retraité à 70.000 DH par mois multiplie les sorties médiatiques en faisant feu de tout bois avec comme ligne de mire Aziz Akhannouch et son parti. Les attaques de Benkirane contre ces derniers lui ont valu une réponse cinglante du président du Parlement, le RNI Rachid Talbi Alami, qui a puisé dans l’allégorie animalière en comparant son adversaire lors d’une réunion avec les membres de son parti samedi 14 mai à Rabat à un loup fatigué et éprouvé par la vieillesse dont les hurlements dans les bois ne trouvent pas d’écho auprès de ses congénères. Ce à quoi lui répondu Abdelilah Benkirane en  traitant son contempteur  à l’occasion d’une réunion avec ses ouailles le lendemain à Casablanca d’ « âne » en s’inspirant à son tour d’une parabole que lui aurait raconté sa défunte mère selon laquelle l’âne qui n’a pas apprécié à leur juste valeur  une bride en or et des fers en argent a fini par réclamer sa vieille selle en braillant. Il faut désormais se mettre au langage animal pour saisir les subtilités de la politique marocaine. Ce qui n’est pas bête du tout.  On progresse !

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