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Le roi Mohammed VI a adressé mardi  26 septembre 2023 une lettre au chef du gouvernement où il lui confie la charge de  la révision du code la Famille  Moudawana, conformément a « la décision royale annoncée par SM le Roi dans le discours du Trône de l'année 2022 » qui traduit la Haute sollicitude que le Souverain ne cesse d'accorder à la promotion des questions de la femme et de la famille en général » Le communiqué du cabinet royal, insiste sur  «le pilotage de la préparation de cette importante réforme, de manière collective et collégiale », un dossier confié « au ministère de la Justice, au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et à la présidence du ministère public et ce, au vu de la centralité des dimensions juridiques et judiciaires de cette question ». Le gouvernement s’est vu accorder un délai de pas plus de 6 mois pour finaliser ce chantier et soumettre à la haute appréciation royale « les propositions d’amendements qui vont émaner de ces larges consultations participatives». La première réforme de la Moudawana sous le règne de Mohammed VI remonte à 2004 et elle le chantier de da révision était confiée à l’ex-leader de l’Istiqlal  feu M’hamed Boucetta. Or, le nouveau dispositif a montré sur le  terrain  de la pratique des limites juridiques qui sont contraignantes pour la femme  et ne lui permettent pas d’accéder  pleinement à ses droits. Sans compter les différentes formes de discrimination qu’elle continue à subir du fait des mentalités et de la fragilité de  sa condition socio-économique. Le code de la famille est un sujet très épineux où s’imbriquent les aspects  religieux, juridiques et  sociaux. C’est sur ce terrain essentiellement que les conservateurs et les progressistes s’affrontent régulièrement en affûtant leurs arguments.  Au rang des aspects qui divisent les deux camps figurent les questions délicates  du partage de l’héritage et de l’avortement. Dans un pays où le poids des conservatismes n’est pas négligeable, la future réforme répondra-t-elle aux revendications des femmes et des associations de défense de leurs droits ?

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