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C’était  prévisible, la grève des enseignants commence à faire tache d’huile en réveillant les autres corporations où les appels à la grève se multiplient pour obtenir des revalorisations salariales. Les enseignants en ont  obtenu, pourquoi pas nous. Tel est l’état d’esprit de bien  des pans de la fonction publique qui entendent exploiter la fragilité politique montrée par le  gouvernement dans le dossier des enseignants pour lui arracher quelques avantages. A commencer par les infirmiers et assistants médicaux qui  ont décidé d’entamer à partir du 17 janvier  une série de grèves jusqu'à obtenir satisfaction de leur cahier revendicatif à caractère essentiellement matériel. Les fonctionnaires des collectivités territoriales  ont annoncé à leur tour  une série de débrayages dont le premier a démarré le 9 janvier. Au programme aussi, une marche nationale prévue le 7 février à Rabat. Dans un communiqué, l’association qui défend les intérêts des grévistes dénonce «l’insistance du gouvernement et du ministère de l’Intérieur à humilier les fonctionnaires territoriaux » en les considérant comme des fonctionnaires de « troisième zone ». Les enseignants du supérieur sont eux aussi  tentés par l’envie de battre le pavé tout comme les fonctionnaires de la formation professionnelle. Au fait, où est passée la ministre de la Fonction publique Ghita Mezzour ? Elle est en train de préparer le mot d’ordre de sa grève de zèle ?

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