Reconduites du mardi 5 au vendredi 8 décembre (qui coïncide avec les vacances scolaires), les grèves se poursuivent dans les établissements de l’Éducation nationale. L’annonce des résolutions prises par la commission interministérielle, à savoir le gel de toutes les dispositions du statut unifié de la discorde, l’annulation des ponctions sur les traitements des grévistes  et la hausse des salaires des enseignants, n’a pas trouvé grâce aux yeux de la coordination nationale du secteur de l'enseignement. Celle-ci rejette ce qu’elle appelle les solutions de replâtrage et réclame une amélioration sérieuse de la situation du corps de l’Éducation nationale. Le gouvernement a jusqu’au 15 janvier pour désamorcer cette crise gravissime et convaincre les grévistes à reprendre le chemin des écoles tout en permettant aux élèves de rattraper le temps scolaire perdu à cause de ces débrayages. Ce qui a été acquis jusqu’à présent grâce à ces  grèves c’est un exode d’une partie des élèves du public vers le secteur privé. Achever l’école publique ou ce qui en reste. C’est peut-être le but recherché...