Mohamed Sajid.

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Ce n’est pas l’UC qui a pris l’initiative de défaire son alliance parlementaire avec le RNI, comme cela a été écrit par certains médias, pour annoncer le 15 septembre la création d’un groupe parlementaire commun à la première Chambre avec le MDS d’Abdessamad Archane. Les dirigeants du RNI ont pris, depuis deux ans environ, leurs distances avec l’UC en raison du comportement de ses députés  qui ont décidé de faire cavalier seul en prenant des décisions jugées contraires à l’esprit de cette union de circonstance voulue en 2016 par le président du RNI. Cette dernière a permis à l’UC, grâce au soutien d’Aziz Akhannouch, qui a pris ce parti sous son aile, d’entrer au gouvernement, où le parti au cheval a obtenu deux portefeuilles inespérés dont un grand ministère, celui chapeautant Tourisme, Transport aérien et Artisanat, confié à son secrétaire général Mohamed Sajid. Celui-ci a ensuite mal vécu son départ du gouvernement surtout qu’il espérait se faire recycler dans la diplomatie comme ambassadeur du Maroc en France.

Le partenariat de l’UC avec le MDS, qui ont obtenu respectivement 18 et 5 sièges, à l’issue des dernières législatives, est motivé par une seule considération : la création d’un groupe parlementaire, conditionnée par un minimum de 20 députés selon le règlement de la première Chambre. Avec un total de 23 sièges, les deux enseignes partisanes peuvent décrocher une vice-présidence et la présidence d’une commission. Comme lots de consolation, l’UC ne peut pas, du moins dans l’immédiat, espérer plus puisqu’il est bien parti pour revenir dans l’opposition. « Nous allons soutenir le futur gouvernement de Aziz Akhannouch quelle que soit notre position », a déclaré M. Sajid, au sortir de sa rencontre, lundi 13 septembre, avec le chef du gouvernement désigné, dans le cadre du premier round des négociations politiques pour la formation du nouvel exécutif. Quand il est dans l'antichambre, Mohamed Sajid ne désespère pas : il attend certainement un petit retour d’ascenseur…

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