Le convoi du président mauritanien Mohammed Ould El Ghazouani a été victime d’un accident suspect après l’inauguration jeudi 22 février, du projet de route reliant Tindouf (Algérie) et Zouerate (Mauritanie).
Cet accident a coûté la vie à un garde du corps du président mauritanien , alors qu’un autre  a été  évacué vers un hôpital de Tindouf pour « blessures graves ».
Il est tout de même troublant  qu’un accident pareil survienne en Algérie lors d’une visite d’un chef  d’État étranger  censé bénéficier de toutes les mesures de protection du convoi présidentiel. Le silence des autorités algériennes sur cet incident ajoute au trouble,  renforçant la thèse  de la tentative d’assassinat largement relayée dans les médias et les réseaux sociaux.
Reste à savoir  qui a intérêt à tuer le président mauritanien ? Le fils de l’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, qui purge depuis le 4 décembre 2023 une peine de cinq ans de prison ferme à Nouakchott, présenté par certaines rumeurs comme le commanditaire de cet attentat manqué ou les services algériens, connus pour leurs coups bas, qui ont attiré l’homme fort de la Mauritanie en territoire algérien sous couvert d'une activité officiell pour lui tendre un piège mortel ? Est-ce un hasard que cette opération mystérieuse  survienne dans un contexte de mutations géopolitiques qui ont débouché sur  la rapprochement entre Rabat et Nouakchott et l’isolement régional de l’Algérie ?  Le timing laisse songeur…