Le 29 février 2024, la chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca a statué sur l’affaire du pédophile, professeur de français de son état,  accusé de viols sur des ses élèves filles.  Le pédophile a écopé d’une peine de 30 ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 DH. Les organisations des droits de l’homme au Maroc se sont félicitées de  ce verdict, notamment l’association « Touche pas à mon enfant », qui y a vu  une victoire pour la protection de l’enfance. Dans un communiqué transmis, l’association reconnue d’utilité publique a indiqué que ce jugement représentait « un message fort  dans la lutte contre les agressions sexuelles sur les enfants ». Entourée du plus grand secret, l’affaire remonte à septembre 2022 ( Voir Le Canard Libéré du 16/9/2022). L’accusé, EL.ELM, qui se présente sur son compte Instagram comme un écrivain,   est un professeur au collège dans un groupe scolaire privé, situé sur Boulevard Ibnou Sina à Casablanca.
L’enseignant est au centre de plusieurs affaires  d’agressions sexuelles présumées sur plusieurs de ses étudiantes mineures âgées entre 13 et 16 ans. Mais seuls les parents de quatre filles- dont les examens médicaux ont  confirmé le viol- ont  osé porter plainte  Car selon une source proche du dossier, ce monstre « très gentil» sévissait depuis au moins 3 ans avant l’éclatement du scandale  et prenait soin à choisir ses proies, notamment parmi les filles  dont les parents sont divorcés pour éviter tout risque éventuel qu’il soit dénoncé.
Obsédé sexuel, EL.ELM attirait généralement les gamines de sa classe dans son appartement où il abusait d’elles et s’arrangeait aussi  pour les faire sortir en excursions pour satisfaire ses pulsions criminelles. Les dirigeants de l’établissement scolaire où il enseignait étaient-ils au courant des agissements du professeur ? Ce qui est certain, d’après une source qui a requis l’anonymat, c’est qu’ils ont tenté  de convaincre les victimes de renoncer à porter plainte  contre le monstre contre des arguments sonnants et trébuchants. Mais les parents ont rejeté  ce marchandage  honteux visant à protéger ce monstre et éviter par conséquent  que le scandale ne rejaillisse sur l’image de l’école. Reste à savoir si les responsables de cette dernière  échapperont  aux poursuites judiciaires.